Poème et chanson (1)
Le pays où je vis
Le pays où je vis
n'a ni nom ni frontières
n'a ni nom ni frontières
C'est une symphonie
d'eau de vent de lumière.
Mon pays c’est ici
du côté de la mer
ma patrie c’est la pierre
le roc où je m’appuie
Mon pays c’est ailleurs
une forêt immense
où les pins se balancent
au rythme de mon cœur
Ma patrie c'est le vent
qui tourmente la dune
et lèche l'océan
ou flirte avec la lune
Ma patrie c'est la pluie
le lac et la rivière
ma patrie c’est la nuit
aux ombres familières
Ma patrie a le corps
l'insolente beauté
de ces filles du nord
ivres de liberté
Ma langue sans patrie
c'est un air de guitare
c'est aussi le regard
d'un ami qui sourit
Mon pays mon pays
sans nom et sans frontières...
(1) quelques remarques :
- Cette version est l'originale parue dans Images vues en 1975.
- J'ai d'abord écrit le texte pour en faire un poème.
C'est ensuite que j'ai décidé de le mettre en musique.
- Poème ou chanson, quelle différence pour moi ?
- J'ai souvent mis plus d'application dans mes poèmes que
dans mes chansons. Quand celles-ci sont bien travaillées
elles peuvent devenir poèmes.
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