UN JOUR COMME LES AUTRES
Minuit sonne à l'église voisine.
Dans un café enfumé près du port
des marins devant un verre
parlent de femmes en riant.
Minuit sonne à l'église voisine.
Minuit sonne, c'est l'heure
des amours clandestines,
des amours passagères
dans des hôtels sordides près du port.
Minuit sonne à l'église voisine.
Dans une chambre près du port
une femme désespérément
s'accroche à la voix familière
d'un animateur de radio.
Minuit sonne et dans la solitude
c'est l'heure des inquiétudes.
Minuit sonne,
des enfants naissent,
des vieillards quittent le monde.
Un jour nouveau commence,
un jour comme les autres.
Février 1974
Aucun commentaire:
Publier un commentaire