Poème
La mort du cheval
Aux barbelés de l’enclos
il a suspendu son galop
arraché sa crinière
retenu un sanglot
et dans le regard tendre
de l'enfant qui passe
le vieux cheval ne voit plus
la lumière des grands espaces.
Il devine la mort
la porte qui se ferme
la lame qui s’élance
vers son vieux corps meurtri
puis le sang jaillissant.
Et la vie qui s’en va.
mai 2015
Deux autres versions existent. Pour les lire, aller sur Rechercher : le cheval (deux poèmes)
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