Photo Helmut Stirnweis - Pixabay |
Confessions d’un poète
Le vieux poète qui avait beaucoup lu Henry David Thoreau et Jack London parlait à ses petits-enfants :
— Bien sûr, lorsque j’avais votre âge, je rêvais d’aventures et j’ai souvent imaginé d’incroyables voyages
sur des mers en furie, sur des fleuves fougueux.
Et quand aux premières brumes, je voyais les bernaches côtoyer les nuages, j’aurais aimé comme elles aller vers des pays lointains et revenir un jour user
au nid mes vieilles plumes.
Et il y eut plus tard cet instant surréel où j’entendis l’appel de la forêt. Alors j’ai commencé à marcher
vers des terres sauvages que peu d’hommes avaient foulées.
J’ai bravé les grands vents, les pluies et le froid boréal. Tous les sentiers boueux, je les ai parcourus et lentement j’ai pris racine au milieu des vieux arbres qui m’ont appris à vivre.
J’ai bravé les grands vents, les pluies et le froid boréal. Tous les sentiers boueux, je les ai parcourus et lentement j’ai pris racine au milieu des vieux arbres qui m’ont appris à vivre.
Septembre 2010
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