Ce poème a été inspiré par la lecture de Henry David Thoreau
Ils partent un matin
fatigués de la ville.
Pour atteindre la plaine ils prennent des chemins
que les hommes délaissent
(l'instinct guide leurs pas).
Ils avancent vers l'ouest *
tel le fleuve fougueux qui va vers l'océan
et ils puisent leur force
dans le vent et la pluie, dans le chant des étoiles.
Ils écoutent les mots
que chuchotent les arbres.
De saison en saison,
ils cherchent d’autres routes,
d'autres sentiers sauvages.
Ils vont vers le futur.
* " L'Ouest dont je parle n'est rien qu'un synonyme
du mot sauvage." (H. D. Thoreau, De la marche)
2010-2013
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